L’Handikayak c’est permettre à chacun de pratiquer
Quel que soit le handicap il est possible de pratiquer au sein du club. L’encadrement et le matériel sont forcément adaptés à chaque personne (taille, poids, capacité physique, âge...). Un handicap n’est donc pas une contrainte mais une particularité parmi d’autres dont il faut tenir compte.
Notre sport a de nombreux bénéfices pour la santé physique et mentale.
Tout d’abord par l’absence de lien mécanique entre la pagaie et l’embarcation, il est possible d’ajuster la force et la mobilité à chaque individu, permettant un développement cardiovasculaire et musculaire intense sans impact sur les articulations.
Ensuite la multiplicité des formes de bateaux permet d’adapter la stabilité et ainsi développer l'équilibre et la proprioception. La stimulation au juste niveau du système vestibulaire et des muscles posturaux améliore la coordination et l'équilibre général, qui aideront chacun dans sa vie quotidienne.
Le contact avec l'eau et la nature a un effet apaisant reconnu, contribuant à réduire les tensions psychiques. La pratique en pleine nature favorise également la relaxation, la curiosité, l’éveil, nos sens et notre approche avec l'environnement.
Enfin la maitrise de nombreuses techniques, de supports et de milieux est autant de défis d’apprentissage développant la confiance et l’estime de soi.
Par sa diversité et son adaptabilité, le canoë kayak permet à chacun de trouver sa place et transforme les limitations en opportunités d’épanouissement.
Que ce soit une déficience visuelle, moteur, auditive, cognitive, psychique… en prenant son temps, pour bien choisir le bateau et des équipements adéquats, communiquer avec les participants pour bien cerner les besoins et la nature du handicap concerné, il est possible de permettre à tout le monde de pratiquer. Et 80% de handicap étant invisibles, ne jamais hésiter à échanger avec les encadrants pour pratiquer dans les meilleures conditions possibles.
Le Paracanoë est la compétition
La compétition étant un jeu et un dépassement de soi, il n’y a donc aucune raison de la restreindre pour les personnes en situation d’handicap. En canoë kayak, « valides » et « handis » participent aux mêmes compétitions. Sur certaines disciplines, il existe des catégories distinctes.
Au niveau international, seuls les handicaps moteurs (tronc, jambes) peuvent courir au niveau international (championnats du monde et Jeux Paraolympiques).
Pour les personnes atteintes de difficultés psychiques, des compétitions et un Championnat de France est organisé par la Fédération Française de Sport Adapté (FFSA) en partenariat avec des clubs de la FFCK..
Il est très courant sur les bassins de croiser deux figures marquantes de notre sport : Rémy Boullé (médaille de bronze aux Jeux Paralympiques de Paris) et Nélia Barbosa (deux fois médailles d’argent aux Jeux Paralympiques). D’ailleurs vous pourriez croiser régulièrement Nélia sur les compétitions de slalom ou de descente… ou sur les compétitions régionales des jeunes où elle donne très souvent un coup de main.
